« Nous n’avons pas, en effet, de racines plus réelles, plus profondes, plus personnelles que nos racines familiales. Elles constituent la part la plus authentique, inaliénable s’il en est, de notre patrimoine puisque aussi bien « patrimoine » ne signifie rien d’autre que « ce que nous vient de nos pères et mères… ». Et ce qui nous vient de nos pères et mères, avec leur nom, leur langue, éventuellement et de moins en moins leurs biens meubles et immeubles, c’est leurs coutumes, leurs caractères, leurs humeurs, leur savoir et leurs ignorances, leurs manières d’être enfin, et avant tout, leur être même.
Mais prenons garde que cet être même de nos ascendants n’existe vraiment pour nous que dans la mesure où il nous est connu. Sinon, il est, en quelque sorte, comme s’il n’était pas. Et l’on ne connaît que ce que l’on est en mesure de nommer. Et voilà pourquoi, dans un premier temps, la généalogie est une nomenclature de noms, ceux de nos pères et mères qui, par nous nommés, commencent de nous être connus.
En fait, soucieux de se connaître et subodorant qu’il ne se connaît vraiment que dans la mesure où, il sait d’où et de qui il vient, l’homme, tout homme, peu ou prou, porte au plus profond de lui-même ce que j’appellerai le souci généalogique. »
Un blog consacré à la généalogie mis en place dans le cadre du projet de la famille Loubet del Bayle de Toulouse
mardi 22 septembre 2015
Le souci généalogique
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