lundi 14 juin 2021

Des Loubet au Couserans

Dans le cadre du projet familial a été développé le site Loubet.fr dont la nouvelle mouture vient de sortir en juin. Ce site est consacré aux thématiques familiales: aux Loubet tout d'abord qu'ils soient ou non (en général) lié à la famille, au Couserans région d'origine des Loubet del Bayle et aux loups dont vient le nom.

Découvrir le site: Loubet, Loups & Couserans



dimanche 23 septembre 2018

La filiation vue par Jean Raspail

« Pour la plupart d'entre nous, certes, la chaîne - file d'Ariane - disparaît dès le maillon précédent. Le petit homme contemporain sait comment il se nomme et de qui il est directement issu. Là se borne sa certitude. Et encore ?...Les deux vieux géniteurs qu'il a laissé sur l 'autre versant du siècle, quelque part dans les brumes de sa jeunesse, tout juste si, déjà, il ne les oublie pas ! Reste leur nom sur une tombe, le même nom, justement, que porte le petit homme mais est ce que cela l'impressionne? De la notion de temps, il ne reçoit qu'une perception horizontale, quelque chose de dérisoirement limité. Dans l'éruption continue à la surface de la terre, il se retrouve aggloméré à des milliards d'autres hommes, son univers réel borné à ses voisins immédiats. De la perception verticale, celle qui se hausse par l'échelle du passé – jusqu'à Dieu pourquoi pas ? - et qui lui rendrait sa noblesse, quelle que soit la modestie de son lignage, il n'a pas conscience. Souvent il la refuse. Débarrassé de ce bagage, il s'imagine courir plus vite! Il galope en rond, le petit homme, comme une carne au bout d'une longe, avec son anonymat comme piquet. Il n'en sortira jamais. Dans son manège, il n'aperçoit plus le troisième maillon de la chaîne, si proche de lui sur sa propre chaîne. Alors ?
Alors, le père de son père? Quel était son métier? Où était il né? Et quand? Comment il avait vécu? L'expérience des choses et du temps qu'il tenait de son propre père? Et qui était cet aïeul plus lointain, lequel, cependant, portait le même nom que le petit homme ? Sans remonter plus avant, voilà, généralement, le petit homme déjà sec. Il ne sait rien. En quoi cela le concerne-t-il? Il se tient tout seul, au centre de sa vie passagère, entre son père et son fils, bornes extrêmes de son existence. J'ai pratiqué souvent l'expérience. Vous le pouvez également, rien de plus facile. Interrogez n'importe qui autour de vous. Et vous même pour commencer. Alors vous mesurez combien immense et proche est le désert....».

Jean Raspail, La hache des steppes, 1974

dimanche 11 mars 2018

[Revue de presse] Le poids des photos

Depuis le numérique, on mitraille à tout va. Faire des albums, archiver et sauvegarder ses images est devenu une mission quasi impossible 
Un article de Pascale Krémer à retrouver sur Le Monde du 2 mars 2018

 
En tête de sa liste des tâches prioritaires, Clotilde Novella inscrit chaque mois les mêmes mots : " Trier les photos. " Cinq ans que cela dure. Cette quadragénaire tourangelle, pourtant aussi organisée qu'une enseignante mère de trois enfants sait l'être, recule devant l'obstacle. " Trop long ! Il y a mille fois plus de photos qu'avant… " Dans le partage des rôles tacite, son compagnon mitraille, envoie aux proches, stocke sur disques durs. Elle est en charge de la mémoire familiale. Conceptrice officielle des albums photos. " Un poids, souffle-t-elle. Mon aînée de 16 ans a les albums photos de ses dix premières années. Le second de 7 ans, de ses trois premières années. La petite de 2 ans, elle, n'a rien du tout. "
Submergés, encombrés, culpabilisés. Faire parler les Français de leurs photos de famille, c'est pénétrer dans le domaine des " faudrait que ", des bonnes résolutions non tenues et des inquiétudes larvées. C'est entendre le drame répété des " photos du petit dernier depuis sa naissance " brutalement perdues, de l'ex " parti avec l'ordi et tout ce qu'il y avait dedans ", du " CD sûrement illisible qu'on léguera en mourant, au lieu des albums ", du téléphone volé, du disque dur cassé, de la mise à jour fatale. C'est se perdre dans le débat ésotérique sur l'obsolescence des supports. Shooter dans des boîtes à chaussures qui débordent de tirages en attente d'un hypothétique album…
Même les pros de l'album dépriment. Claire Mathijsen, psychologue parisienne de 63 ans, en confectionnait depuis 1979. Des supports de mémoire, pour elle. Des déclencheurs d'émotion. " J'en ai toute une bibliothèque. Entre cinquante et cent albums, je ne sais pas, bien alignés, apparence cuir, une couleur par année, avec papier-calque, légendes calligraphiées. Mais en  2005, la catastrophe numérique est arrivée. Comme tout le monde, j'accumule plein de photos qu'on ne verra jamais, qui restent dans mon téléphone, sur mon ordinateur, sur des clés USB, des cartes mémoire. " Son mari est venu à la rescousse, en a fait développer 500. Trop tard, trop fastidieux, Claire a perdu la foi. " Elles sont dans une boîte. "
Chaque jour, 638  millions de clichés sont pris au smartphone en Europe de l'Ouest (selon Futuresource Consulting). Soit autant ces trois dernières années que depuis l'invention de la photographie. Pour les Français, la moyenne est de 99 photos par mois, tous appareils de prise de vue confondus. Avec le smartphone, l'image est devenue langage, et chaque membre de la famille s'exprime. Dans cet amoncellement de clichés qui encombrent la mémoire des ordinateurs, smartphones, tablettes et appareils photo numériques, entre les doigts de pied sur fond de mer, les selfies grimaçants, les coupes glacées à la chantilly, se glissent les précieuses photos du bébé esquissant ses premiers pas. Un beau jour, le bébé et l'eau du bain sont balancés, comme tout le reste, sur un disque dur externe ou vers un quelconque " nuage " numérique de sauvegarde. " On dépose sans trier ni donner de sens, dans un fantasme de mémoire in-finie. Cela a un côté un peu déversoir, cathartique, ça soulage transitoirement ", observent Claudine Veuillet-Combier et Emmanuel Gratton, maîtres de conférences en psychologie à l'université d'Angers et organisateurs d'un récent colloque sur la famille en images.
L'impression – son laborieux processus de collecte de toutes les productions photographiques familiales, puis de sélection, de commande et de mise en valeur – attendra (un mois d'août à la maison, le congé maternité, le congé maladie pas trop méchant, la retraite…). Seuls 20  % des Français impriment encore (systématiquement ou régulièrement) leurs photos, a sondé OpinionWay fin 2017. Une chute accélérée depuis l'entrée dans la décennie et la généralisation des smartphones. " J'ai découvert que ma grand-mère de 92 ans prenait en photo avec son petit appareil numérique les photos qu'on lui envoyait par SMS sur son vieux téléphone à carte. Et qu'elle faisait développer ces clichés tout pixelisés chez Auchan, culpabilise cette quinquagénaire mère de trois jeunes gens. Je lui en envoie par courrier, maintenant. " Il est temps : les trois étudiants portent encore leurs appareils dentaires sur le pêle-mêle mural de grand-mère Dédé.
Jamais autant de photos n'ont été prises, jamais elles n'ont été aussi peu -regardées. Les cadres numériques, où -elles défilaient au seul profit du vase adjacent, sont remisés. Dans l'histoire de l'humanité, personne n'a jamais cessé ses activités, séance tenante, pour s'en aller -contempler des photos sur l'ordinateur. Faut-il être né au XXe  siècle, au temps vintage de l'argentique, pour -regretter l'album, les après-midi hivernales au soleil des vacances d'enfance, les " Regarde comme il te ressemblait à 3 mois ! ", les jupes qui raccourcissent, rallongent, raccourcissent, les coiffures qui se cherchent, les clichés décollés pour le diaporama du mariage ?
Sans doute. Car convenons-en : la fin des albums est proche. " Avec leur côté linéaire, ils permettaient la narration de l'histoire familiale, rappelle la sociologue et photographe Irène Jonas. L'image et ce qu'on nous avait raconté à son propos se mélangeaient pour faire un souvenir. L'album était vérité et mensonge à la fois, puisqu'on sélectionnait pour donner une représentation de la famille normée. " La place de chacun, et même parfois quelques -secrets de famille, se dévoilait sous la mince feuille de papier cristal, dans cette " enveloppe visuelle commune offrant des étayages identificatoires, l'inscription dans une filiation ", selon Claudine Veuillet-Combier. " Quand j'avais un appareil argentique, abonde Clotilde Novella, l'enseignante, je faisais un album par an. J'adorais m'asseoir sur le canapé avec ma fille aînée et raconter ces petites anecdotes qui ancrent dans une famille. C'était bien, ne serait-ce que pour s'en détacher ensuite en connaissance de cause ! "
Désormais, les photos se par-tagent autrement. A peine prises, elles s'envoient par SMS, par mail, elles paradent sur les réseaux sociaux. Elles s'af-fichent sur Instagram, sur Facebook –  dans le meilleur des cas paramétrés pour un usage privé. Elles font une apparition fugace sur le fil familial Snapchat. Elles sont conservées, gérées, diffusées aux membres de plus en plus dispersés de la famille par le biais des plates-formes de stockage, qui ont le mérite de la gratuité en cas d'usage limité : Flickr, Dropbox, Google Photos, Joomeo… Ou encore Lifecake, le réseau privé et sécurisé de photos et vidéos de famille créé en  2012 par Canon, qui compte déjà 2  millions d'utilisateurs.
" La photo sert moins à garder une mémoire, davantage à partager ce que l'on vit. Nous avons moins besoin de cette représentation sociale de la famille qu'était l'album, parce que nous posons en permanence des traces de tous nos événements de vie, partagées en temps réel ", commente la psychanalyste et psychothérapeute Christine Ulivucci, qui manie à l'occasion les photos avec ses patients. Le sociologue de la famille François de Singly est de ceux qui, en cas d'incendie, sauveraient d'abord les albums photos. " Pourtant, depuis 2000 environ, j'ai arrêté de regarder ces albums avec mes petits-enfants ", réalise-t-il, constatant " la disparition d'un rituel, d'une logique de transmission explicite ". Sans nostalgie aucune. " Ce n'est pas tout ou rien. Les supports de la relation familiale se sont diversifiés, avec beaucoup d'écrits, d'échanges de photos. La mémoire familiale, celle qui renvoie aux souvenirs de famille, est aussi pleine qu'avant. "
L'album est mort ? Pas le partage ni l'impression. Si l'on ne colle plus les 10 × 15  cm sur pages cartonnées auto-adhésives, on commande dans le métro le livre du séjour à New York ou des 18 ans de l'aînée en quelques clics depuis la galerie d'images du smartphone. On se fait livrer de jolies boîtes (dites " box ") pleines de photos au format Polaroid, qu'il est possible de légender, d'accrocher à la pince à linge sur un fil, en décoration. Et encore des calendriers, tasses, T-shirts, posters, tableaux, magnets, coques de téléphone ou tout autre ustensile sur lequel il n'est pas trop incongru d'apposer la tête hilare de son rejeton. Tout récemment, les mini-imprimantes connectées aux smartphones et les appareils photo instantanés ont fait les beaux jours de Canon, Fujifilm et Polaroid.
Pour tenter de relancer le marché de l'impression, les entreprises jouent des inquiétudes larvées que génère le stockage immatériel. " Nous ne sommes jamais à l'abri d'une perte de données ", de " tous ces moments qui comptent plus que tout pour nous ", lit-on sur le site d'impression Photoweb. Qu'on l'admette : pour la tranquillité d'esprit, les deux ordinateurs, le disque dur central, l'abonnement à un service en ligne et la clé USB à la banque ne vaudront jamais une bonne boîte de photos au bas de l'armoire. " On cherche à parler au chief memory officer de la famille, celui qui porte l'angoisse, la charge mentale, pour le convaincre qu'on va l'aider ", explique Laurence Courtinat-Vernon, directrice en France de Cewe, géant allemand du tirage photo en ligne. Elle le regretterait presque : " Il n'y a pas encore eu suffisamment d'expériences de crash " pour montrer que seule l'impression " évite la disparition dans la jungle numérique ". Et de citer cette étude maison pleine de promesses : 28  % des moins de 35 ans (contre 14  % des plus de 50 ans) et un tiers des parents d'enfants de moins de 18 ans impriment encore leurs photos d'une façon ou d'une autre. D'où un toujours solide marché de l'impression, en France, de 400  millions d'euros, en croissance de 3  % l'an.
Si les tirages argentiques, comme les tirages numériques commandés par ordinateur, patinent sérieusement, les impressions dans les bornes de développement, petit plaisir d'après les courses à l'hypermarché, et surtout celles réalisées grâce aux applications mobiles, s'envolent. Best-seller : le livre photos. Celui dont la famille est le héros. 116  millions d'euros à lui seul, sur les 400  millions d'euros du marché français. En  2017, Cewe a fabriqué près de 4  millions d'exemp-laires en France de ce cadeau parfait, -signe d'investissement personnel, tellement plus touchant qu'un parfum acheté au vol au sortir du bureau.
" On imprime moins, mais sur des produits plus chers ", résume Antoine Le Conte, cofondateur de l'application de tirages Cheerz. Avec le foisonnement de ces applis (Lalalab, Cewe, FreePrints, Photobox, Clicher…) vient la course à l'innovation. Sur quoi diable n'a-t-on eu encore l'idée d'imprimer, le plus facilement et rapidement possible ? " Nous ne sommes pas au bout de la personnalisation, promet Mme  Courtinat-Vernon. On imprimera une photo sur la valise pour la reconnaître sur le tapis roulant. Nous inclurons la vidéo grâce à des codes QR dans les livres photos. On peut même -envisager de livrer un casque avec le livre pour s'immerger dans les photos en -réalité virtuelle… "
Pour tous ceux qui ont passé moins de temps cet été au Portugal qu'à tenter, au retour, d'éditer en ligne le livre des vacances, un espoir se dessine : sur les plates-formes de stockage et d'impression, les algorithmes aident, et aideront toujours davantage, à sélectionner le bon cliché parmi les dix pris dans l'euphorie du moment. Un mot-clé, un nom, une date ou un lieu, et le tri s'effectue automatiquement. Fin d'angoisse pour les parents historiens de leur progéniture, imagine Irène Jonas : " Une recherche, et l'on aura toutes les évolutions de la personne au fil du temps, comme dans les albums. "
A l'heure du café, il faudra juste asseoir les copains devant l'ordi.

© 2018 Le Monde 
Reproduction sans autorisation mais pour la bonne cause ie l'éducation des masses.

lundi 23 novembre 2015

Origine du nom Loubet

Nom de famille issu d'un nom de baptême ou sobriquet ?


Deux hypothèses peuvent expliquer l'origine de ce patronyme. Loubet représente la forme occitane de Louvet, diminutif de Loup. La première relève du nom de baptême Loup. Ce nom fut popularisé par Saint Loup, évêque de Troyes au Ve siècle, célèbre pour avoir arrêté Attila et sauver la ville de la fureur des Huns. Si le nom Loubet est parvenu jusqu'à nous, c'est donc que celui de Loup fut attribué aux enfants, chez vos ancêtres, par le baptême de père en fils, par tradition familiale. C'est sa répétition sur de nombreuses générations qui a permis de le fixer en nom héréditaire. Le passage à l'hérédité (Loup) s'est probablement produit vers le XIIIe siècle, période où est apparue la nécessité du double nom. Loubet est un hypocoristique de Loup, il s'agit alors d'une sorte de surnom de Baptême, attribué plus tard, pour surnommer le fils d'un dénommé Loup.

La deuxième hypothèse relève du sobriquet. Le surnom "li loup" aurait été attribué à l'un de vos ancêtres, vers le XIe, XIIe ou XIIIe siècle, à l'époque de la formation des noms de famille, en raison de son comportement. Le surnom "li loup" (le loup) s'est aussi appliqué, par analogie au loup, à un individu associable, sauvage, cruel et brutal. Les patronymes issus de noms d'animaux sont pléthores tel Goupil / Renard (rusé), cheval (force), Loiseau (légèreté), Leboeuf (puissance), Putois (mauvaise odeur), Lagrue (niais), Loison (borné), Lapie (bavard), Perdrix (crillard), Corneille (Braillard), Lelièvre (vif, craintif), Lecoq (fierté), Leloup (associable), Sanglier (solitaire), Lechien (hargneux), Pouillon (petit pou), Poule (peureux), etc. Ce nom de baptême ou ce sobriquet ont donné les patronymes de Leloup, Loup, Louvet, Loubet, Louveton, Le Leu, Louveau, etc.

Quelques mots d'histoire vous permettront de bien comprendre le contexte dans lequel le nom Loubet a évolué. Dès le Ve siècle, après la période romaine qui avait apporté le modèle des noms multiples, le christianisme triomphant, à l'instar des Francs germains, impose le système de nom unique. En attribuant un nouveau nom le jour du baptême tels Bernard, Louis ou Victor, les chrétiens voulaiet marquer une rupture avec lemonde ancien et symboliser l'entrée dans un monde nouveau. Désormais, nos lointains ancêtres nen portent plus qu'un seul et unique nom, celui qu'ils ont reçu le jour de leur baptême.

Au bout de cinq siècles de cette pratique, le nom unique va se heurter à de nombreux problèmes d'homonymie dûs à un essort démographique sans précédent. En effet, pendant cette période des XIe, XIIe et XIIIe siècles où se sont formé les noms de famille, le choix se limitait aux noms les plus illustres, notamment ceux des saints, il est alors facile d'imaginger pourquoi le système du nom unique a volé en éclats.

Pour contrecarrer ces homonymies, nos ancêtres ont naturellement fait appel aux surnoms, c’est-à-dire qu'un qualifiant complémentaire du nom de baptême vient préciser l'identité. C'est ainsi que Bernard devint Bernard le grand, Louis le pieux, Victor du mont ou Bertrand le barbu. Ces surnoms étaient tirés soit de l'aspect physique de la personne tel "le chauve", soit de son lieu d'origine, "du chemin", soit de son métier "le boulanger", soit de ses mœurs "boileau" (qui aime le vin, par ironie) ou tout simplement ils exprimaient une continuité du nom de baptême comme Michelin pour Michel.

Pourquoi le nom Loubet s'est-il fixé en nom de famille ? Ce sobriquet a d'abord affecté un homme, puis toute la "maisonnée". C'était la "maison des loups", puis plus tard celle "des Loubet'. Et dans les actes administratifs, les rôles d'impôts, qui sont à l'origine de la transmission héréditaire, les scribes notaient l'identité de l'individu, par la mention du type "Jacobus filius Jehanni dict Loubet" (Jacques fils de Jean dit), puis pour faire court "Jacobus Loubet", sous-entendu "fils de". Ainsi, le surnom du père devint héréditaire. Vous êtes, en France, environ 3600 porteurs de ce patronyme, principalement en Haute-Garonne, Ariège, Hérault.

Synthèse réalisée pour Notrefamille.com par Jacques Bodrais 
d'après les auteus M. Dauzat et M.Th.Morlet.

dimanche 8 novembre 2015

Tintin et la généalogie













Quand Tintin voit débarquer les soi-disant descendants du pirate Rackham le Rouge qui trépassa de la main du chevalier François de Hadoque, lointain ancêtre du capitaine Haddock.

dimanche 1 novembre 2015

L’aventure généalogique

Conclusion de l'ouvrage de Pierre-Valéry Archassal engageant à remonter l'arbre (Généalogie une passion moderne)
« La vie continue. Nous survivons - pour quelques années encore - et nous devons profiter de ces instants pour partager, pour vivre en famille. Ne manquer aucune occasion de rechercher nos ancêtres, de mieux les connaître et de les garder en vie. Ne pas créer un culte des ancêtres pour autant, mais leur rendre hommage. En faire nos étoiles polaires. Reconnaître que c’est grâce à eux que nous sommes, en partie du moins, ce que nous sommes. Prendre sans relâche notre bâton de pèlerin pour avoir le bonheur d’aller les chercher là où ils ont laissé des traces de leur passage. Poursuivre l’aventure généalogique. Remonter l’arbre. »

samedi 17 octobre 2015

Géographie & généalogie

Redécouvrir les lieux en redécouvrant les hommes par Pierre-Valéry Archassal (Généalogie une passion moderne)
« Un siècle après son passage, je pars flâner dans les rues et regarder les façades de ces immeubles où il [son arrière-grand-père, NDLR] a séjourné – pour ceux qui subsistent encore. Je m’imagine les logeurs qui l’accueillaient pour ses saisons préférées dans la capitale, alors qu’il était jeune homme. Je peux toucher la pierre, de chaque côté des portes cochères où peut-être il a posé la main. C’est cela aussi ma conception de la généaologie : rêver à une transmission de la mémoire par les lieux et les choses qui ont résisté au temps. Là, devant moi, mon arrière-grand-père est toujours vivant puisque je vois ce qu’il a vu, puisque je marche où il a marché. »